You and me could write a bad romance ▽ feat. James

J’avais passé la soirée d’hier à une fête « mondaine » bien chiante, et pour passer le temps du mieux que je le pouvais, j’avais siroté quelques verres tout du long, tout en me modérant devant rentrer en voiture et n’ayant pas de chauffeur personnel, j’en avais pas besoin et j’aimais conduire, je devais donc faire attention à ma consommation. Dès mon retour j’avais rejoint Charlotte, ma gouvernante, lui proposant de boire un verre de vin ensemble. De temps en temps j’aimais bien passer un peu de temps avec elle, voir si tout allait bien, si elle se plaisait encore ici, surtout que je savais pertinemment qu’être gouvernante n’était pas le rêve absolu. Alors de temps en temps je faisais attention à elle.  Pour lui donner l’impression que je l’aimais bien mais c’était surtout pour qu’elle se sente à l’aise et qu’elle reste plutôt que partir. Bon, je l’aime bien, mais voilà, ça reste ma gouvernante. De fil en aiguilles, verres après verres, nous avions fini la bouteille et nous nous étions retrouvés couchés l’un sur l’autre, à moitié dévêtus, sur le fauteuil du petit salon, avant de nous diriger vers ma chambre.

J’étais maintenant couché dans mon lit, endormi, J’avais l’impression d’avoir quelqu’un avec moi, qui me touchait l’épaule et le bras et qui me déposait un baiser sur la joue, mais ce n’était qu’un rêve. Il n’y avait personne avec moi. C’était conclu que si on en arrivait à coucher ensemble, elle ne dormait pas avec moi. Sauf que je me fis réveiller quand la jeune femme m’attira à elle. J’ouvris les yeux, arquant un sourcil, ne comprenant pas pourquoi je sentais une silhouette derrière moi. Je me tournais  pour apercevoir Charlotte. Qu’est-ce qu’elle foutait là elle ? Elle n’avait rien à faire ici. Je me levai légèrement pour m’appuyer sur contre le cadre de mon lit, la regardant, assez méchamment, tout en tirant la couverture sur moi, pour cacher ma nudité. Normalement je ne dormais pas tout nu, mais cette fois j’avais dû oublier de remettre mon caleçon avant de m’endormir. Me frottant les yeux, comme si elle allait disparaître comme par magie, je la regardais. Ébahi. Je jetai rapidement un coup d’œil à ma montre.  9 heures. Je reposais ensuite mon attention sur elle. « Mlle Evans », je me grattais le menton. « Qu’est-ce que vous faites là ?! ». Je secouai la tête en signe de reproche « Et vous avez vu l’heure ? Y a du relâchement dans l’air là, ça ne vas pas du tout ». J’aurais bien voulu me lever et sortir de la pièce, mais je ne pouvais pas. Certes, on venait de coucher ensemble, mais je n’étais pas du genre à me pavaner à poil devant les autres. Surtout pas elle. Je lui fis signe de la main de partir. « Bon. Allez me préparer quelque chose à manger le temps que je descende. Et que ça saute ». Je me recouchais dans le lit, me soupirant, attendant qu’elle veuille bien partir.
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C’était la première fois que cela arrivait. Pas le fait qu’on couche ensemble, non, mais qu’elle se réveille dans mon lit. Normalement c’était convenu qu’elle retourne dans sa chambre, ou ailleurs, comme elle le voulait, mais pas dormir avec moi. Mais apparemment c’était arrivé. Elle était là, couchée à côté de moi, nue, sa poitrine à l’air libre. J’essayais de ne pas trop faire attention à son corps mais ce n’était pas une chose facile. Je restais un homme tout de même, gouvernante ou non. Je lui demandais ce qu’elle faisait là et elle se mit à sourire, lui chuchotant, son sourire s’étant transformé en un sourire espiègle, si j’allais la punir, en me tutoyant alors que normalement on se vouvoyait, sauf dans certaines circonstances. J’arquai un sourcil, me demandant à quoi elle jouait jusqu’au moment où je compris qu’elle prenait ça pour un jeu. C’était pour cela qu’elle m’avait tutoyé. Elle voulait continuer nos ébats de la veille. En temps normal je n’aurais pas dit non, mais là, entre le fait que je l’avais retrouvée dans mon lit alors qu’elle n’avait rien à y faire et que je n’avais pas le temps, il fallait que je refuse. « Je suis sérieux Charlotte ». Je n’utilisais pas souvent son nom. Quand je l’utilisais c’était surtout pour bien lui faire comprendre des choses. J’avais l’impression que ça passait toujours mieux. Comme une lettre à la poche. Quand elle comprit qu’il n’y aurait plus rien entre nous aujourd’hui, elle se leva, ramassant au passage ses habits et alla dans la salle de bain se situant dans ma chambre. Elle en sortit avec son pantalon noir et une de mes chemises. Qu’est-ce que ? Comment ? Je secouai la tête mais je n’allais rien lui dire. C’était mieux qu’elle porte une de mes chemises plutôt qu’elle aille faire le petit déjeuner les seins nus. On ne savait jamais si tout à coup quelqu’un allait débarquer à la maison. Je me demandais juste comment ma chemise s’était retrouvée de son côté.

Dès que la jeune fille s’était éloignée et était sorti de la chambre pour descendre à la cuisine, je tirais les draps sur le côté et je sortis de mon lit, embarquant les habits qui traînaient par terre en même temps. Je filai tout droit à la salle de bain, bazardant les habits dans le bac de linges sales avant de rentrer sous la douche, ou je restais un petit moment. J’aimais la sensation de l’eau qui coule sur ma peau, mes muscles. Ne voulant pas trop faire attendrie Charlotte, et surtout pour ne pas me retrouver avec un petit-déjeuner froid, je me dépêchais de sortir et au lieu de m’habiller, je m’attachais une simple serviette de bain autour de la taille et je descendis. M’approchant de la table, je remarquais qu’elle avait préparé une omelette. Sombre cruche. Et elle n’avait pas mis les couverts non plus. Soupirant, j’allais les prendre sur la table pour les ranger et prendre les bons. Si elle trouvait drôle de vouloir se venger de toute à l’heure. C’était tellement gamin comme comportement. M’asseyant, je la regardais, lui demandant : « Et le bacon, il est où ? », levant les yeux au ciel, je rajoutais « Je mange toujours du bacon le matin, vous devriez le savoir pourtant ».  Prenant les couverts en main, je commençais à découper l’omelette tout en la regardant. « Asseyez-vous seulement. J’ai à vous parler de toute façon ». Je pris ensuite une bouche du contenu de ma fourchette, en grimaçant. Putain. C’était beaucoup trop salé. Je me levai pour tout mettre dans la poubelle. Bon. Apparemment je devais me démerder avant, mais avant, je voulais avoir une petite discussion avec elle. Je m’assieds de nouveau à ma place, la tasse de café en main. « Vous êtes amoureuse ou quoi ? ». Je m’interrompis un instant, buvant une gorgée de café. Au moins celui-là était bon. « Bon », j’arquai un sourcil « Vous vous sentez bien ? Vous m’avez l’air bien bizarre ces temps ». Ou plutôt depuis ce matin.
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Assis à la table, je la regardais, les yeux écarquillés, furieux. « Vous êtes bêtes ou bien ? », je n’avais pas réfléchi, j’avais pensé trop haut, elle n’était pas censé l’entendre. Secouant la tête, je rajoutais. « Décidément, ça ne va pas bien vous. J’ai bien fait de décider de vous parler ce matin ». Je m’attaquais à l’omelette, en espérant qu’elle soit bonne. Au moins ça. « Vous savez très bien que je mange toujours du bacon le matin. Pourquoi vous n’avez pas été en racheter dès que vous aviez vu qu’il y en avait plus ? Je vous paie pour ça pourtant ». Tout en emmenant ma fourchette vers ma bouche, j’interrompis mon mouvement quand elle me parla de mes conquêtes. Sur le moment je restais muet, me demandant de quoi elle se mêlait. Surtout que ce n’était pas un petit déjeuner en plus qui allait vider le frigo. Elles ne restaient jamais plus tard, et encore, certaines ne restaient pas du tout. Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres, avant de répondre « Vous êtes jalouse ? », avant de rajouter « Ce n’est pour un petit déjeuneur supplémentaire que cela va changer la façon que vous avez de faire vos courses non plus ». Après avoir mâché une première bouchée de l’omelette, je grimaçais, je me levai et j’allais tout jeter à la poubelle. Soupirant. Avant de retourner m’asseoir, un café à la main. Elle faisait vraiment tout de travers aujourd’hui. Dormir dans mon lit, être resté là à mon réveil, l’omelette raté … Je levai les yeux vers elle, pour me plaindre. « Non c’est bon. Pas la peine » avant de continuer « Je n’ai plus faim de toute façon ».

Au bout d’un moment d’un long silence, je lui demandais si elle allait bien. J’attendis qu’elle me réponde. « Non, ça va ». Je n’en étais pas si sûr mais je ne dis rien. Après tout elle n’avait peut-être tout simplement pas envie de se confier à son patron, chose compréhensible. Moi-même je ne me confierais pas au mien, sauf que je ne couchais pas avec. Je me grattais l’épaule avant de finir de boire mon café et de me lever, m’en faire un autre. En retournant à ma table, ma serviette de bain avait glissé un tout petit peu. Je le  en place rapidement. J’avais presque oublié que je n’étais pas habillé et qu’une seule serviette entourait mes hanches et cachait ma nudité. Me reposant à table, elle recommença à parler. J’arquai de nouveau un sourcil. Ça allait promettre cette journée. « Parce que c’est une tâche pour vous de coucher avec moi ? Si vraiment cela vous dérange, on arrête là et on ne couchera plus jamais ensemble. C’est pas comme si j’avais de la peine à trouver des remplaçantes ». Je rebus une gorgée de mon nouveau café, encore tout chaud. « Une augmentation ? Pour ça ? Vous êtes sérieuses là ? » Je ne comprenais pas trop son comportement et surtout le fait que je devrais la payer plus pour coucher avec elle. Si c'était vraiment ce qu'elle voulait, je pourrais la mettre en contact avec quelqu'un qui s'occupera d'elle. Et elle sera payée.
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Bon, j’avoue, j’en faisais un peu trop avec le contenu de mon assiette. Charlotte n’avait pas l’air bien mais de mon côté, je ne me comportais pas normalement non plus. Je ne savais pas ce que j’avais.  Peut-être un surplus de tout. La fatigue. Je ne sais pas. J’haussais les épaules. Ça ne servait à rien de toute façon de faire tout  un foin juste pour du bacon, surtout qu’il y en avait pas et elle ne pouvait pas faire de miracles, on n’était pas à la télé ou certaines personnes claquaient des doigts pour avoir ce qu’ils voulaient. J’hochais la tête à sa remarque. Oui elle ira cet après-midi. Il n’y avait pas d’autre choix. « D’accord ». Je ne répondis pas plus. C’était clair et concis.

Soupirant, me disant que la situation ne pourra jamais être pire, je l’écoutais s’expliquer. « C’est pourtant ce que vous avez dit. Je ne vois pas trop comment l’interpréter autrement ». Je plantai mon regard dans le sien, me clamant gentiment, me disant que si j’étais de mauvaise humeur, ce n’était pas à elle de ramasser pour les autres. C’était une sorte de victime collatérale. « Et je vous ai déjà dit de ne pas m’appeler par mon prénom ». A son engagement, nous nous étions mis d’accord sur plusieurs règles, dont celle-ci. Elle ne devait pas m’appeler par mon prénom. C’était ma gouvernante, et même si elle habitait sous mon toi et qu’on passait le plus clair de notre temps ensemble, sauf quand je travaillais et que je n’étais pas à la maison, ce n’était pas comme une amie. J’avais préféré mettre une distance entre nous. Comme tout employeur / employé, et je ne verrais pas pourquoi ça ne serait pas pareil ici. Elle travaillait pour moi, j’étais donc son patron. Je fronçais un sourcil à la suite de ses explications. « Une esclave ? Je ne vous traite pas comme une esclave ». Elle avait été cherché ça ou ? D’accord, je n’avais pas été très sympa ce matin avec elle, mais de là à être comparé à une esclave. Non. Je n’avais jamais traité une de mes gouvernantes comme une esclave et je ne comptais pas le faire. Elle était libre de ses mouvements, je lui donnais ses jours de congé quand elle les voulait ou quand elle ne me le demandait pas, elle faisait à peu près ce qu’elle voulait. « Sortez-vous ça dans la tête. Car si vous voulez vraiment que je vous traite comme une esclave, votre façon de vivre va considérablement changer ». Je finis mon café. Je restais assis, posant mes mains sur la table. Il n’était encore que le matin et j’avais beau avoir été me doucher, je commençais déjà à transpirer. Merci Miami. D’ailleurs je ne lui avais encore fait aucun commentaire sur ma chemise. J’écoutais de nouveau ce qu’elle me disait, avec attention. Je ne répondis pas à tout, mais juste à une partie. « Plus respectées que vous … », je secouais la tête. « Charlotte, Charlotte. Sachez que je vous respecte beaucoup plus que les filles que vous pouvez voir défiler ici. Réfléchissez deux secondes. Vous êtes nourrie, logée, vous avez tout ce que vous voulez. Vous pouvez même profiter de mon corps, et vous êtes la première sur ce point, tandis qu’elles, elles ont quoi ? Elles viennent ici, quand je les ramène, je les saute, et elles repartent comme elles sont venues. C’est ça que vous voulez ? ». Je pensais déjà connaître sa réponse. J’avais été un peu vulgaire et brusque, mais je ne savais pas comment le dire autrement, surtout que c’était exactement ça. La plupart du temps je me contentais juste de coucher avec et loin juste après. Il y en avait juste quelques-unes, des connaissances, qui pouvaient de temps en temps, mais très rarement quand même, resté un peu plus longtemps. Je ne voyais vraiment pas comment je respectais moins Charlotte qu’elles.
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La situation commençait effectivement à dégénérer. Certes je m’étais déjà pris la tête avec mes anciennes gouvernantes, surtout la première. Une jeune femme de 18 ans qui n’avait pas eu de chance dans la vie, qui venait d’un quartier défavorisé et donc je lui avais laissé une chance. Ca n’avait pas duré très longtemps. Elle n’avait aucun respect. Envers rien. Je n’avais pas pu la garder. La suivante, elle, était très bien, mais bon, c’était déjà une dame âgée, ayant l’habitude de tenir le rôle de gouvernante, elle savait donc très bien ou était sa place. Je l’avais gardé jusqu’à l’année passée. Elle était tombée trop malade pour continuer à travailler et c’est à la suite de ça que j’avais trouvé Charlotte et que je l’avais engagée, espérant que malgré son âge, tout irait bien. Apparemment j’avais dû me tromper, malgré le fait que jusqu’à présent tout s’était bien passé. Elle avait commencé à changer depuis qu’on couchait ensemble. Je savais très bien dès la première fois que cela allait être une erreur. Ca ne le fait pas de couché avec son employée, et encore moins quand elle habitait sous le même toi. Mais voilà, ç’avait été plus fort que moi. Car oui, au fond de moi, je la trouvais tout à fait attirante. Mais rien de plus. Il avait suffi d’une fois. Et voilà qu’encore maintenant cela nous arrivait encore de se retrouver peau contre peau, comme hier soir. Fallait que j’arrive à calmer la situation et pour ça fallait d’abord que je calme moi-même. J’en étais déjà à mon deuxième café, et je n’allais pas en prendre un troisième en moins d’une demi-heure et le whisky à cette heure-ci était exclu aussi.

« Effectivement, vous ne pouvez pas partir, parce que vous habitez ici. Mais vous restez quand même ma gouvernante et je vous respecte beaucoup plus que les autres filles. Ne l’oubliez jamais ». Je n’allais pas me justifier non plus. Oui comme elle l’a clairement dit je ne pouvais pas la renvoyer après nos parties de jambes en l’air, car elle habitait ici, mais quand je passais ces moments avec elle, ce n’était pas comme les autres. C’était purement de la baise à mes yeux, et avec elle, je ne sais pas trop. Oui c’est ça aussi, pour moi en tout cas, mais je ne sais pas, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qu’il n’y a pas avec les autres. Et si vraiment, j’aurais arrêté de le faire avec elle. Il ne faut pas oublier qu’elle est d’accord aussi. Elle continuait toujours de s’en prendre à moi. Si vraiment elle ne voulait, elle avait qu’à partir et aller se chercher du travail ailleurs si elle n’était pas contente. Je n’en dis rien. Je n’allais pas non plus envenimer la situation. « Mal dormi. Mauvaise humeur ». Quand je me rendis compte de ce que je venais de dire, je la regardais, avant de me corriger « Ne le prenez pas personnellement, ça n’a rien à avoir avec … ce qui s’est passé entre nous ». Au même moment qu’elle m’avouait qu’elle avait fait exprès de trop saler l’omelette, je me levai et je me dirigeais vers elle, rajustant la serviette. Je secouai la tête en levant les yeux. Je n’avais même plus la force de l’engueuler et au fond de moi je savais que c’était volontaire. Je me posais en face d’elle, déposant ma main sur sa joue. « Ce n’est pas grave ».

Sans dire un mot, j’enlevais ma main de sa joue et je la soulevais avec mes deux bras, la collant contre moi pour ne pas qu’elle tombe. Elle fut obligée de passer son bras autour de mon cou pour se stabiliser étant donné que ses jambes pendaient dans le vide de l’autre côté. Je lui murmurais juste. « Oubliez tout ça, vous voulez bien ? ». Ne la reposant pas par terre, je me dirigeais vers le couloir, avant de monter les escaliers. Essayant de ne pas me casser la gueule à chaque pas. Arrivé à l’étage, je tournais directement à gauche, la direction inverse de ma chambre. J’ouvris une porte. Une salle de bain un peu plus sophistiquée que les autres, avec douche, baignoire et jacuzzi. Je la posai par terre sans rien dire et je m’approchais du jacuzzi. Je me penchai en avant pour ouvrir les robinets et remplir la « baignoire » d’eau. Je me tournais ensuite vers elle, souriant légèrement. « Détendez-vous maintenant ».
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Au même moment que je la soulevais pour la prendre dans mes bras, elle cria mon nom. Un sourire en coin se dessina sur mon visage juste avant qu’elle se  corrige elle-même. Replaçant rapidement une de ses cheveux derrière son oreille pour que je puisse mieux voir son visage, et sans la faire tomber, je lui répondis « Ça ira très bien James pour aujourd’hui ». Je me dirigeais ensuite vers les escaliers, j’aurais dû faire installer un ascenseur, ç’aurait été plus pratique, mais bon, ce n’était pas comme si je devais porter tous les jours quelqu’un dans mes bras. Arrivé à l’étage, je tournais à gauche en direction de la salle de bain, beaucoup plus grandes que les autres et je la déposais doucement sur le carrelage, rajustant au passage ma serviette avant qu’elle ne tombe pour de bon. Je me demandai pendant un court instant comment elle avait pu rester en place pendant la montée. Tant mieux. J’allais ensuite ouvrir les robinets du jacuzzi, elle méritait bien ça après tout. Ça ne devait pas être simple de faire son travail et surtout pas avec moi comme patron. J’avais conscient que je n’étais pas le meilleur des patrons mais je voulais changer. Et lui montrer que contrairement à ce qu’elle avait dit tout à l’heure, je la respectais. Beaucoup plus que les autres. Je me tournais ensuite vers elle, lui souriant, lui annonçant que c’était rien que pour elle.

Je n’avais pas encore détourné le regard de la jeune fille qu’elle commençait déjà à se déshabiller. Je n’avais pas besoin de lui répéter deux fois que c’était rien que pour elle. Elle commence à déboutonner un à un les boutons de sa chemise, ou plutôt de la mienne. Un sourire se dessina sur mes lèvres, un sourire en coin, aguicheur. « Elle est jolie votre chemise », dis-je en faisant un clin d’œil. Elle me fit ensuite remarquer que c’était une belle attention, j’hochais la tête en signe de confirmation. « Oui. C’est parce que c’est vous ». Elle fait ensuite glissée sa chemise sur le sol et commence à retirer son pantalon. Je détourne vaguement le regard, par principe. Même si ça nous arrive de coucher ensemble, le reste du temps je ne veux pas trop passer pour un voyeur et je veux lui laisser ton intimité. Bon, je n’étais pas vraiment habillé d’une manière très intime … mais ce n’était pas pareil. Elle se laissa glisser dans le jacuzzi, j’allais sortir de la pièce, la laissant profiter de cet instant quand elle me demanda si je voulais en profiter également. Je revins dans la pièce, m’asseyant sur les toilettes, après avoir rabattu le couvercle. Les jambes écartées. « Hum … », je ne savais pas vraiment. D’un côté oui, je volais en profiter, mais j’avais tout le temps de le faire. C’était surtout pour elle là, qu’elle soit tranquille un moment, qu’elle en profite. Et j’avais encore des choses à faire. J’hésitais vraiment. Je restais assis là un moment à la regarder, essayant de trouver une réponse « C’est vous qui devez profiter, pas moi ».
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Sa remarque sur la chemise me fit bien rire aussi, mais je n’en montrais rien. Je n’étais pas du genre à exprimer mes émotions en public, même si en l’occurrence mon public ici était juste ma gouvernante. Même ave elle j’avais de la peine à m’ouvrir. Ça avait toujours été comme ça, depuis mon enfance. Mes parents ont toujours mis le paraître avant les sentiments, les émotions, et mon comportement s’était décalqué sur le leur. « Qui a très bon goût je dirais même ». Je lui souris tout en me retournant, pour la laisser tranquille. Elle le méritait bien mais elle m’interrompit juste avant que je sorte et je me retournais donc, voir ce qu’elle voulait et je m’assis sur les toilettes, la regardant. Elle m’avait demandé si je voulais la rejoindre, ce que j’avais tout d’abord décliné. C’était pour elle et non pour moi. Je pouvais en profiter quand je voulais moi. Pas comme elle.

J’étais toujours en train de réfléchir quand elle me fit revenir à moi. Sa phrase me fit bien sourire, et je voulais très bien où elle voulait en venir. Je voyais clair dans son jeu. Je levai la tête vers elle, la regardant. C’est vrai que ça me tentait bien de plonger avec elle dans le jacuzzi, mais fallait que je résiste à la tentation. Ce n’était pas dans mes habitudes. Elle exagérait un petit peu avec son invitation là, et je savais qu’elle le savait aussi. Mais je comprenais très bien pourquoi elle essayait. Personne ne pouvait résister à ma magnifique silhouette. Je m’étais levé et j’étais de nouveau sur le point de décliner son offre et de sortir quand elle se suréleva un peu, dévoilant sa douce poitrine. Je soupirais. Pourquoi les femmes se sentaient toujours obligées de se comporter de cette façon ? Je secouai la tête. Elle me cherchait vraiment là. Bon. Après tout, je ne risquais pas grand-chose. Et le jacuzzi était assez grand pour quatre personnes, alors bon, à deux, y avais de la place. Je n’étais pas obligé de lui donner ce qu’elle volait, juste pour voir sa réaction. Ça me faisait presque rire d’avance, même si je savais très bien que j’allais certainement céder à la tentation. Je m’approchais du jacuzzi. « Jamais rassasié Mlle Evans ? » lui demandai-je avant de lâcher ma serviette par terre et de rentrer dans l’eau, presque un peu trop chaude à mon goût. Je m’assis tout simplement en face d’elle, allongeant mes jambes sur le siège en face qui était vide. « J’avoue que … on est bien ici. Je me demande encore pourquoi j’ai hésité », dis-je tout en la regardant et souriant.
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Couché dans le jacuzzi je profitais du moment. J’avais pleins de choses à faire mais voilà, on était tellement bien là-dedans. Et normalement, dès que j’y étais, je ne passais pas vraiment mon temps à profiter réellement du calme qu’il profère. C’était plutôt mouvementé. Je fermais les yeux un court instant, penchant la tête en arrière, sur le petit coussin derrière moi, m’allongeant encore plus. J’avais bien fait de choisir un jacuzzi à quatre places, il y avait de la place pour s’étaler, et mettant mis en face de la jeune fille, mais sur sa gauche, j’avais tout le loisir de poser mes jambes sur le siège à côté du sien. Je restais comme ça un petit instant. Profitant de l’instant présent. Je me rassis ensuite, au bout d’une quinzaine de minutes, la regardant en haussant un sourcil « Ce que vous voulez ? » Je ne comprenais pas trop ce qu’elle voulait dire par là. Surtout que normalement elle ne voulait pas grand-chose et dès qu’elle me demandait quelque chose, j’avais tendance à accepter, enfin tout demandait de la demande. Ce qui est d’aujourd’hui effectivement j’avais hésité, mais parce que je n’avais pas que ça à faire et que j’avais surtout fait ça pour elle. Qu’elle puisse en profiter toute seule. Se reposer. C’était pour ça que j’avais tout d’abord décliné son offre, mais bon, je suis faible. Un homme quoi. « Qu’est-ce que ça vient faire là les plaisirs charnels ? Et la voiture ? ». L’histoire de la voiture je m’en souvenais très bien. En l’engageant elle avait gardé la sienne, alors que je lui avais proposé de la changer mais elle avait refusé mon offre, étant trop attachée à son ancienne, jusqu’au jour où elle ne fut plus en état de marche. Elle était venue vers moi me demander si elle pouvait emprunter une des miennes. Ce qui était hors de question vu le prix que mes voitures valaient. Et prendre ces voitures pour aller faire des courses … ce n’était pas vraiment raisonnable. J’avais donc refusé et elle avait dû prendre le bus, jusqu’au jour où j’avais enfin décidé à lui acheter une voiture. Juste pour la faire arrêter de jacasser à ce sujet. Ça en devenait pénible à la longue. Et effectivement, dès qu’elle eut sa nouvelle voiture, elle ne m’emmerda plus sur ce sujet. Mais pour les plaisir charnels, je ne savais pas où elle voulait en venir. J’hochais la tête à sa dernière remarque, me recouchant comme tout à l’heure, sur toute ma longueur, reposant ma tête sur le coussin, refermant les yeux. « Vos propositions ? C’est surtout parce que je le veux oui ».Je n’avais pas dit ça pour la blesser, au contraire, mais je me sentais un peu mal à l’aise et j’avais tendance à devenir méchant et blessant dans mes propos dès que je sentais une certaine tension. Je me sentais toujours obligé de mette une certaine distance dans ce genre de situation, surtout que là c’était ma gouvernante. Je restais allongé encore un petit moment avant de m’assoir, regardant dehors pour ensuite reporter mon attention sur la jeune fille. « Bon, je pense que j’en ai assez profité. Je vais laisser seule », fis-je tout en me levant légèrement.
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