Time is running out. {feat. Aaron}

time is running out

ft. aaron the jerk

T’es motivé. Tu viens à peine de te lever, d’ailleurs ton frère et ton colocataire dorment encore, car tu vois que la porte est fermée et que ton frère dort encore dans le canapé. Il est là provisoirement, mais t’es habitué à sa présence maintenant, puis tu ne peux pas le renvoyer chez tes parents, ils ne comprennent rien à la vie ceux-là, regarde avec ton ex, ils t’en voulaient qu’elle t’a plaquée. Cette conne te trompe avec un gars à son boulot, te quitte, et c’est toi le fautif ? LOL. T’enfiles ton short, un débardeur, que tu retires finalement, car t’as toujours chaud quand tu cours, même s’il est très tôt, et une fois tes baskets enfilées tu prends le nécessaire, c’est-à-dire téléphone et bouteille d’eau que tu glisses autour de ta taille à l’aide d’une corde vieux système que t’utilises depuis longtemps, auquel tu relis tes écouteurs, puis tu lances ta musique pour finalement sortir de chez toi, ayant préalablement laissé un mot pour tes colocataires, au cas où ils te chercheraient. Te voilà en train de courir dans les rues, tu te mets très vite à transpirer et à avoir chaud et tu pars en direction de la plage, t’adores voir ce décor dès le matin, ça te mets d’excellente humeur et après t’es revigoré. Tu cours ainsi pendant une bonne demi-heure, à force ton corps s’est habitué, et quand t’es arrivé à ta limite, tu t’arrêtes un instant, pour reprendre ton souffle. Tu bois presque toute ta bouteille et tu pars en direction d’un banc ou un gars est assis. Tu le salues et finalement demandes. « Je peux ? » Bah ouais, t’es pas un sans-gêne non plus, alors t’attends qu’il te dise quoi et quand tu vois qu’il se retourne, sa tête te dis quelque chose. Bien sûr, c’est Aaron, un de tes exs. Tu soupires discrètement et finalement ajoutes. « Laisse tomber, je préfère aller ailleurs. » Dis-tu alors que tu marches quelques pas pour t’asseoir sur l’autre banc, retirant tes écouteurs alors que tu ranges le tout dans ta poche droite, reprenant la dernière gorgée d’eau qu’il reste dans ta bouteille. Sur toutes les personnes présentes à Miami il y a fallu que ce soit à lui que tu demandes une place, sérieusement.